pauvre Ulysse!
Les amoureux fervents et les savants
austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et
doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux
sédentaires
Amis de la science et de la volupté
Ils
cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
L'Erèbe les eût pris pour ses
coursiers funèbres,
S'ils pouvaient au servage incliner leur
fierté.
Ils prennent en songeant les nobles
attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent
s'endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont plein d'étincelles
magiques
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement
leurs prunelles mystiques.
Baudelaire, Les fleurs du mal
par cette froide journée mon petit Ulysse s'en est allé...
une boulette pour les souris lui aura été fatale...
au passage un petit message:prenez plutôt un chat pour détruire vos rongeurs ce sera plus écolo et cela fera moins de peine autour de vous...